Pour lancer ce final, véritable témoignage des liens entre jazz et cultures noires venues des Caraïbes et de l’Afrique, honneur au vénérable batteur Tony Allen. Celui qui a en son temps initié l’afro-beat, a pour mentor l’une des icônes du jazz des années 50, son pair, Art Blakey « Buhaina » (son nom africain), fondateur des Jazz Messengers. Que de similitudes et d’affinités entre ces deux artistes, d’un côté le nigérian parisien d’adoption, de l’autre l’Afro- Américain ont été des maîtres de leur instrument et des leaders incontestables. Mais avant tout, c’est l’Afrique qui réunit les deux musiciens : à travers les fûts, les tambours, le son, le rythme, Blakey a retrouvé les sources de cette africanité incarnée par Tony Allen. Tout naturellement, ce dernier a voulu rendre hommage à celui qu’il écoutait adolescent, dans les rues de Lagos, en revisitant à sa manière et avec son groupe, quelques-uns des plus grands thèmes chers aux Jazz Messengers…
Avec...
Tony Allen : batterie / Jean-Philippe Dary : claviers / Mathias Allamane : contrebasse / irving Acao Sierra : saxophone
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