19h30
Gratuit
Par MJC de Sceaux
Par Jean-Pierre Planchon, docteur en Histoire de l’Art.
Quand il arrive à Paris en 1913, Foujita connait bien la peinture occidentale entre académisme et impressionisme, étudiée aux Beaux Arts de Tokyo. Il s’inspire de Picasso et aussi du Douanier Rousseau. Mais c’est au début des années 1920 qu’il met au point son style personnel, gamme chromatique réduite et finesse du trait à la japonaise. Il obtient un grand succès avec ses nus à la chair laiteuse. Avec la découverte de l’Amérique latine, au début des années 30, ses compositions retracent des scènes populaires très colorées. Pendant la Seconde Guerre mondiale, de retour au Japon, il réalise un certain nombre de peintures de guerre, activité violemment critiquée. Dès 1950, il peut rejoindre Paris et se consacre à des figurations d’enfants et d’animaux avec un amour inouï pour les félins. Naturalisé français en 1955 il se tourne vers la religion catholique et se consacre à l’art religieux. Foujita, c’est la synthèse entre l’Orient et l’Occident.
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