Jusqu’à peu, l’ADN recueilli sur les restes biologiques anciens comme des ossements, des dents, des poils, ou encore des tissus mous de momies étaient bien trop dégradés et en trop faible quantité pour être étudiés. Mais depuis que le séquençage complet de l'ADN humain a été réalisé en 2003, un nouveau champ a été ouvert, rendant possible non seulement l’analyse de quelques gènes mais aussi de génomes entiers des organismes du passé, augmentant de plusieurs ordres de grandeur la quantité d’informations obtenus. Ceci a entraîné une révision de notre compréhension des dernières étapes de l’évolution humaine et du peuplement de l’Eurasie et de l’Amérique. La paléo-génomique révolutionne notre idée de l’évolution de notre espèce et ce n’est qu’un début.
Dans le cadre des Journées Européennes de l’Archéologie.
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Crédit image : @goodStudio
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