Aidés de la Maison de l’Architecture avec laquelle nous vous proposons un passionnant programme d’animations, revenons sur la période des Trente Glorieuses et l’évolution de la ville de Toulouse. En trente ans, entre 1945 et 1975, Toulouse va changer de dimension pour devenir une métropole. Cadre de vie moderne, urbanisme innovant mais aussi en réponse à un essor considérable de la démographie, ce temps fort invite à aller plus loin dans la découverte d’une thématique riche et passionnante : la reconstruction. © Patrice Nin Grâce au précieux et très documenté ouvrage Architecture et Urbanisme -Toulouse 45-75 – La ville mise à jour réalisé par le Conseil d’Architecture et Urbanisme et de l’Environnement de la Haute-Garonne (CAUE31), nous avons appris un nombre important d’informations sur les fameuses « Trente Glorieuses », agrémenté de très belles photographies dont celles de Jean Dieuzaide. Trente années d’après-guerre marquées par un formidable essor économique et urbain, une période où la Toulouse moderne s’est construite, avant de se figer sur son centre historique. Dans le sillage du Corbusier, Candilis lance un Mirail hors normes, des architectes toulousains innovants, liés à des promoteurs entreprenants et à des élus (les 3B : Badiou, Bazerque et Pierre Baudis) créent de nouveaux quartiers (Empalot, Bagatelle, Roguet), des barres et des villas « cubes », des hypers, des grands magasins et des stations-service, des marchés parkings (Victor-Hugo, Carmes), la Cité administrative, le Belvédère, des universités (Droit, Lettres au Mirail, Sciences à Rangueil), des écoles et des églises, des casernes et des hôpitaux…
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