Quand l’archet du soliste nous tire des larmes dans l’intense et vibrante Elégie de Fauré… Ou nous envoie mille paillettes sonores d’un “morceau de genre”.
À vrai dire, il ne s’agit ni du violoncelle ni du violon mais de la contrebasse. Une autre œuvre de Fauré, la très populaire Pavane, ainsi qu’une brève création d’un des lauréats en composition du CNSM de Paris sont au programme de ce concert. Très classique de forme, Pavane est principalement influencée par Mozart même si un souffle romantique
venu de Schubert et surtout de Mendelssohn la traverse en maints endroits. Par sa fermeté d’écriture, ses trouvailles bienvenues, cette belle symphonie de prime jeunesse nous emmène bien au-delà du simple agrément d’écoute.
0 Commentaire Soyez le premier à réagir