Et si l’histoire de cette pauvre chèvre, dévorée par le loup après une nuit de combat, tient une telle place dans notre imaginaire collectif, c’est qu’elle nous renvoie tous à nos aspirations primitives. Celles d’une liberté sans limites, à la fois exaltante et effrayante…
C’est ce récit, devenu légende, que nous allons vous raconter. En revenant d’abord au texte originel, où il est question d’un troisième personnage essentiel que tout le monde a oublié depuis 150 ans : le poète Gringoire.
Mais aussi en allant piocher dans d’autres récits d’Alphonse Daudet afin de remettre cette « chèvre de Monsieur Seguin » dans le contexte d’une création plus globale, où l’on revient à l’origine de l’écriture des « Lettres de mon moulin ».
Sur une scène qui passera tour à tour du gris d’une mansarde parisienne à la lumière d’un mas provençal, tout le théâtre sera là : l’amour de la vie, la belle illusion des idéaux et la cruauté des matins blêmes.
Avec des mots, des chants, des rires et des cris aussi, c’est donc à un festin de vérité que nous vous convions : celui de nos rêves d’enfants toujours inachevés.
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