Inutile de rappeler les fleurons désormais historiques de la carrière savoureuse de ce personnage fantasque, en gammes solitaires comme en riffs de groupe ou en géographie symphonique : de Sacré Géranium à Vélo vole, en passant par Bruxelles, Mireille, Quelle belle vallée et autre Ubu, ces chansons font partie de notre patrimoine, célébrées il n’y a pas si longtemps par une pléiade d’artistes reconnaissants, de Souchon à -M-, de Bashung à Calogero, dans un Grand Dîner festif et convivial. Mais tout ça, c’était hier. Car Dick Annegarn est loin d’avoir entonné son dernier couplet. Son nouvel album, enregistré seul dans sa tanière rurale de Laffite-Toupière en Haute Garonne, confiné avec poules, canards et lapins, en est la preuve. Dix chansons brut de pomme, où gambadent Marylin Monroe, Pythagore, Modigliani, Saint Thomas, des piafs quadrupèdes et des agrumes volants, le tout entre La Haye, Saint Denis et l’Himalaya. Un disque qui salue aussi le retour du Dick prodigue dans sa maison de disques fétiche, le label tôt Ou tard.
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