Les gouvernements successifs, ont souvent tenté de revenir sur les acquis de mai 68 : processus de Bologne, loi Fioraso, LRU ...
Aucune de ces réformes n'a pour le moment réussie à rendre l'Université entièrement dominée par l'élite et son modèle de la précarisation des institutions publiques, qualifié sous l'égide du "néo-libéralisme". Aujourd'hui, le gouvernement d'Emmanuel Macron met en place une sélection afin de répondre aux restrictions budgétaires dont sont victimes les universités à la suite de l'appauvrissement des subventions.
Avec cette réforme de sélection, s’accroit la promesse de nouvelles inégalités :
- Sélection à partir de l'avis d'enseignant.e.s n'ayant pas connaissance des modalités d'enseignements.
- Sélection à partir des notes de l'élève, et en fonction de son diplôme.
- Fin de compensation des semestres
En soi, un tri en fonction des catégories sociales et de leur capital économique.
Face à cette injustice sociale, de nombreuses voix ont déjà fait part de leur désaccord, l'Université Bordeaux Montaigne suite à une Assemblée Générale ou enseignant.e.s, Personnels de l'université et étudiant.e.s se sont opposé.e.s à la sélection.
Les étudiant.e.s, enseignant.e.s et personnels de l'Université de Bordeaux sont le bienvenue pour élever leur voix dans un débat ouvert à tou.t.e.s lors d'une Assemblée Générale Mardi 30 janvier !
Lieu :
- Amphi Fabre 12h30 - 15h30
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