Gaëlle Bourges questionne nos habitudes et notre inconscient en utilisant des chefs d’oeuvres de l’histoire de l’art. Avec (La bande à) LAURA, elle nous montre Olympia d’Édouard Manet, et s’attèle à rendre leur identité aux deux femmes peintes sur le tableau : la femme blanche, étendue sur le lit, et la femme noire, debout, lui tendant des fleurs. Sur scène, quatre performeuses manipulent objets et idées afin de donner à voir le scandale provoqué par Manet, tout en révélant la question de la disparition des modèles féminins dans la peinture occidentale. Un spectacle poétique et intelligent. À dévorer sans modération !
Avec le soutien de l’ONDA office national de diffusion artistique
Conception, récit Gaëlle Bourges / Avec Carisa Bledsoe, Helen Heraud, Noémie Makota & Julie Vuoso / Chant tous·te·s les performeur·euse·s / accompagnement pour le chant : Olivia Denis / Robe et accessoires Anne Dessertine & Gaëlle Bourges / Lumière Abigail Fowler / Musique Stéphane Monteiro a.k.a XtroniK Marie Jaëll (Valses mélancholiques : No 1, Pas trop lentement ; Six esquisses romantiques pour piano : No 1, Les ombres ; Six esquisses romantiques pour piano : No 3, Métamorphose) Chiquinha Gonzaga, air de Atraente + Giuseppe Verdi (La Traviata, Acte 3, Prélude) / Régie Générale Guillaume Pons
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