Lorsque les Américains libèrent Cherbourg le 26 juin 1944, la ville garde dans ses murs, les traces de 4 années d’occupation et de combats violents des journées qui précèdent sa libération. Un nombre considérable de
blockhaus sont encore présents dans Cherbourg : à la gare, dans la cour des immeubles de la gendarmerie, dans le jardin de l’ancienne perception de la rue de l’Alma et même à l’hôpital où le service d’oncologie occupe l’un d’eux.
Au collège Saint-Paul, qui servait à loger les bataillons portuaires, entre 1944 et 1945, les murs s’illustrent de nombreux graffitis et de noms de soldats. D’autres bâtiments ont ici et là des éclats rappelant les combats
violents des rues. Des grilles ornées de la croix nazie dont les branches ont été modifiées pour faire disparaître ce symbole ferment encore certains jardins.
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