Pour parler aux enfants du corps féminin, avec ses défauts et ses imperfections, et des diktats de beauté auxquels les femmes sont insidieusement tenues de se conformer, Séverine Coulon s'inspire d'un album jeunesse qui revisite trois contes : Peau d'âne , Blanche-Neige et La Petite Sirène . À travers ces trois archétypes féminins, elle parle de ces filles serrées dans leurs robes comme des sardines dans une boîte, de la vieillesse qui guette les corps, de la souffrance que l'on s'impose parfois pour séduire à tout prix. Seule en scène, dans un petit castelet ne laissant apparaître que quelques fragments de son corps, la comédienne toute en rondeurs questionne cette obsession des apparences inculquée dès leur plus jeune âge aux fillettes.
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