Nous sommes assis autour du plateau. Au centre, les circassiens et les danseurs entament entre eux un bal ponctué par des portés acrobatiques spectaculaires. Virtuoses, les artistes ont aussi le sens du partage. Partant du postulat que la danse est une nécessité pour tous, Pierre-Jean Bréaud et ses complices de la compagnie Le doux supplice inventent un spectacle de cirque à voir et à danser qui abolit les frontières entre les disciplines, les spectateurs et les artistes. Jouant de leur maîtrise technique comme de leurs maladresses, leur partition est faite d’un ensemble d’adresses, d’encouragements minuscules qui permettent la contagion progressive de l’énergie de la scène vers les gradins et transforment le spectacle en une expérience collective du doux vertige de danse.
Mené par un DJ facétieux et exubérant, En attendant le grand soir utilise les fondements des danses populaires, inventées pour créer du lien social, et les décale par le cirque. La danse révèle ainsi toute sa puissance de transformation des rapports entre les corps et les êtres, sa capacité à créer de la joie et du partage.
Une irrésistible ode à la fête.
Dans le cadre du Festival de Cirque Les Insouciants
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