Détérioration due à l’usage répété, l’usure évoque l’effritement, la perte et la disparition. Brahim Bouchelaghem l’aborde dans une autre dimension, fructueuse et bénéfique, celle de la mesure, de la résistance et de la persistance. L’épuisement du corps et l’effet sur lui du temps sont transcendés pour devenir une ressource de création. Entre hip-hop et danse contemporaine, les mouvements répétitifs des 7 danseurs portés par la musique électro de Nicolas de Zorzi évoluent et se renouvellent constamment. Des décalages viennent perturber les ensembles et les individualités se détachent pour trouver la force de résister à la détérioration en repoussant plus loin les limites.
Création 2018
Spectacle proposé dans le cadre du Festival de Danse Kalypso
0 Commentaire Soyez le premier à réagir