En ressuscitant nos souvenirs d'enfance passés en compagnie des vieux du village et des grands arbres de nos forêts, Alexis Louis-Lucas fait sauter l'écorce rugueuse des apparences pour faire jaillir sur scène la sève poétique du Beau, du Simple et du Vrai : l'histoire de ce petit d'homme pétri de doutes qui deviendra l'apprenti du meilleur, nourri par la sagesse de ces vieux grincheux, bercé par la bienveillance d'une nature généreuse et précieuse. 1h10 baigné de lumière à creuser les sillons de sa vie dans la sciure de nos émotions, quelque part entre labeur et splendeur. L'Utopie des arbres, touche les publics en plein coeur par le niveau de talent de son auteur-comédien. - Catherine Miraton, directrice du TGB - Chatillon-sur-Seine.
Les récits drôles et émouvants s'assemblent grâce à une scénographie originale, et servent l'invention poétique, qu’Alexis, l'auteur et le comédien, révèle, à travers son amour des arbres…
L’exercice théâtral est permanent, la forme est dépouillée, sans autres artifices que le corps et la voix. Le travail de lumière et du son, finit d’habiller subtilement l’espace.
Le comédien, seul en scène, pieds nus avec pour seuls accessoires un balai et un tas de sciure, fait naître à travers ses récits des personnages authentiques et simples, et emporte avec lui le spectateur sur les chemins des émotions et des sensations fortes du rapport de l’homme à la nature …
« Je pense que c'est en conservant notre amour enfantin pour les arbres … que l'on rend un peu plus probable la possibilité d'un avenir paisible et décent. » Georges Orwell
Extrait :
- C’était quoi le journal ?
- Le Monde,
- Tu lis Le Monde toi ?
- Bah si faut le lire pour le comprendre moi je veux bien essayer…
Presse :
"A la fois conteur, poète, philosophe, critique du monde actuel, le tourneur sur bois, joué par Alexis Louis Lucas, emmène le public dans ses aventures, ses étonnements et souvenirs d'enfant. C'est émouvant, poétique, souvent très drôle et le public, à la fin de la pièce, a bien du mal, comme le gamin de 13 ans coincé en haut du grand sapin au fond du jardin, à redescendre sur terre… » L’Yonne Républicaine
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