Après Née sous Giscard , L'Aqueduc retrouve Camille Chamoux qui, mise en scène par Vincent Dedienne, nous livre une formidable et réjouissante réflexion sur le temps. Ecrit avec la complicité d'une autre Camille (Cottin), Chamoux fait montre d'une redoutable acuité pour décrire les travers et les obsessions de notre époque. En 70 minutes chrono, entre références littéraires et clins d'il pop, elle se met au défi de nous redonner le goût de l'indolence et de laisser filer le temps. Entre livraisons minutées, notifications Whatsapp incessantes et rentabilisation de chaque seconde gagnée , le défi est de taille. Camille Chamoux le relève avec élégance, drôlerie et panache. Nous sommes transportés par sa verve pétillante et son salutaire optimisme.
0 Commentaire Soyez le premier à réagir