Visite libre du musée - Musée archéologique de Die et du Diois

Un musée de territoire

Le Musée de Die et du Dois porte bien son nom. Musée municipal, il a été crée en 1905 suite à la découverte d’objets archéologiques à Die et dans les villages alentours. Au fil des années, il s’est enrichi et ses collections couvrent un vaste territoire jusqu’à 60 km autour de Die.

Un musée reconnu

La diversité et la richesse des collections lui ont valu d’être reconnu par le Ministère de la Culture et de bénéficier de l’appellation musée de France. En effet, sa collection lapidaire (objets en pierre) est la 3e de Rhône-Alpes.

Un musée diversifié

Le Musée de Die et du Diois retrace l’occupation humaine dans le Diois de 4 500 avant J.C. jusqu’en 1945, c’est-à-dire de la Préhistoire jusqu’à la Seconde Guerre Mondiale

Chaque population (Voconces, Romains, Protestants…) a laissé des témoignages de son passage : du mobilier en pierre ou en céramique, des monnaies d’or ou d’argent, des inscriptions, des archives manuscrites, des outils populaires en bois, etc.

Au gré des dépôts archéologiques et des dons, ces objets ont intégré les collections qui s’étoffent encore chaque année.

L’exposition permanente

La visite du musée est un véritable voyage dans le temps, pour une durée d’1h. Dans un ancien Hôtel particulier du XVIIIè siècle, le musée a gardé un charme authentique, avec son parquet en bois massif, ses boiseries et son mobilier d’époque.

La galerie préhistorique

Vous serez accueilli par la pièce maîtresse du musée pour cette période : une statue-menhir monumentale, unique par sa taille (4m de haut) dans tout le sud-est de la France. Puis, vous plongerez dans cet univers préhistorique grâce à la reconstitution d’une grotte néolithique, d’une sépulture chalcolithique et d’une habitation de l’âge de bronze.

La galerie romaine

Ville romaine, Die l’est assurément par le nombre important de vestiges retrouvés et conservés. Dans cette enfilade de salles, de petits objets, lampes à huile, vaisselles, urnes et vases funéraires, fibules et statuettes rappellent que les Romains ont conquis le territoire voconces (les gaulois locaux) au IIe siècle avant J.C. Ils s’y sont installés et y ont apporté leur mode de vie.

La promenade du temps

Après une pause dans le jardin archéologique, vous déambulerez à travers le temps, dans les salles lapidaires romaines, paléo-chrétiennes, médiévales et modernes. Issues du rempart romain ou du vandalisme des guerres de religion, ces pierres étaient vouées à l’oubli.

Entre autels tauroboliques dédiés à la déesse Cybèle, mosaïques, colonnes et chapiteaux, stèles funéraires, et bien d’autres monuments encore, vous prendrez toute la mesure de cette collection qui fait la renommée du musée.

Le cabinet de curiosités

Ici, le musée sort du champ archéologique pour aller vers le champ ethnologique et patrimonial. La culture de la vigne (Clairette), la sériciculture (élevage du ver à soie) et la bourrellerie (travail du cuir), en tant qu’activités marquantes du Diois au XIXe et XXe siècles, ont intégré le musée par l’intermédiaire de machines ou de photographies. Autour des outils, c’est tout un passé (pas si lointain) qui se transmet entre générations.