Composé dans les derniers mois de la vie du compositeur, alors que Le Requiem et La Flûte enchantée sont déjà en chantier, La clémence de Titus est une commande de Prague à l’occasion du couronnement comme roi de Bohême de l’Empereur Léopold II. Le sujet, complot politique sur fond de motivations amoureuses en chassés-croisés, provient d’un livret de Métastase, basé sur Cinna de Corneille, et remanié pour l’occasion.
C’est un projet tout à fait hors normes que l’Opéra de Dijon a choisi d’accueillir pour cette production de l’avant-dernier opéra de Mozart. Dans le cadre de la « Carte Blanche » de leur cursus, qui les invite à « présenter leurs acquis artistiques sous forme d’une représentation publique dans des conditions professionnelles », Margot Lallier, Pierre Barret-Mémy et Étienne Jacquet, trois étudiants du Pôle d’Enseignement Supérieur de la Musique de Bourgogne, ont choisi de mettre la barre au plus haut et de se lancer dans une aventure ambitieuse et sans doute un peu folle, de cette folie sans laquelle rien de grand ne se réalise : monter de A à Z une production d’opéra, du montage financier à la réalisation artistique, de la logistique à la communication.
À noter : cet opéra, projet ambitieux porté par trois étudiants du PESM Bourgogne, vous sera proposé gratuitement.
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