Faut-il encore évoquer l’exception culturelle, la mise en place des quotas radiophonique à l’heure où la musique est vécue de façon globale ? Un rapide examen des propositions musicales françaises semblent affirmer le contraire. Laurent Garnier, Vitalic ou Daft Punk font désormais partie d’une histoire qui dépasse nos frontières tandis que Jeanne Added, Booba ou M ne semblent aucunement souffrir d’un complexe d’infériorité. Si le débat entre chant en français ou chant en anglais ne bouleverse apparemment pas les trajectoires de Phoenix, Gojira ou Last Train, le véritable motif de satisfaction vient d’un constat implacable : Qu’il soit question de jazz, de metal, de rap, de chanson, de rock ou de reggae, la France n’a jamais affichée une telle tenue face à un paysage musical mondial.
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