Présentée dans le cadre du Centenaire de la naissance de l’artiste, en partenariat avec le Conseil départemental de la Meuse, l'exposition-dossier met en lumière une sélection de peintures et de sculptures à partir de 1950. Cette année-là, Ipoustéguy a 30 ans. Il s’enthousiasme pour les concepts artistiques élaborés au début du XXe siècle : l’apologie surréaliste du rêve et la géométrisation de l’univers imaginée par les cubistes. Il échafaude ses premières œuvres modernes : des toiles oniriques peintes à l’huile, puis des recherches anguleuses réalisées en fer soudé. Les premières sont poétiques. Les secondes, quant à elles, témoignent des interrogations d’un jeune sculpteur, dans l’effervescence des débats esthétiques animant la capitale. Telles des mues, les œuvres de cette époque révèlent une période d’observation, d’analyse et d’expérience, essentielle à la naissance de l’univers profondément singulier d’Ipoustéguy.
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