Ronce c’est le prénom de mamie qui regarde tous les jours son feuilleton ringard et concocte de la soupe d’ortie au dîner. Moquette, c’est son basset ayant horreur des enfants ! Autant dire que Léopold est pas emballé à l’idée d’aller passer les vacances chez sa grand-mère…
Entre peurs et chimères, il vagabonde tant bien que mal, dans le jardin broussailleux, évitant les plantes urticantes et les roses épineuses. Où trouver du réconfort quand on a six ans et que mamie file les chocottes ?
Une histoire de tous les jours, faite d’ombre et de poésie, que les grands regardent par un ingénieux dispositif de manipulation et que les petits émerveillés découvrent à travers les images sépia teintées d’éclats de couleur.
Malgré son titre épineux, Mange tes ronces est plus doux que l’herbe tendre des prés. Catherine Makereel, Le Soir
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