Abidjan, un soir d’été. Dans l’une des ruelles chaudes de Yopougon se dresse un ring de boxe. La foule se presse. Ça chante, ça klaxonne ! Le quartier grouille de monde et de couleurs. Abidjanais et abidjanaises se rassemblent pour être de ce moment ultimement cool qu’est la battle urbaine. Dans une ambiance de folie, nous assistons à des joutes chorégraphiques hors normes. Sape, coupé-décalé, break dance, arts martiaux, improvisations et danses africaines se télescopent dans un esprit de fête. Maintes fois primé, le grand chorégraphe ivoirien Massidi Adiatou donne à voir avec Faro-Faro la virtuosité des danses inspirées de la rue. Recrutés dans les quartiers populaires d’Abidjan, dix danseurs ivoiriens à l’énergie sans limite jouent des groupes de sapeurs ambianceurs, motards danseurs, boucantiers, jet-setters et maîtres du Kung-fu. Le casting dément parade dans des costumes flamboyants et enchaîne les performances au son du gong. Tenues d’apparats, montées du ring spectaculaires, excentricités, nouveaux styles… Tous les moyens sont bons pour se démarquer. Qui captivera l’audience ? Qui tiendra le haut de l’affiche ? À vos paris !
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