C’est d’abord une déambulation à laquelle est convié le public : munis de lampes de poche, les spectateurs explorent un espace plongé dans la pénombre. Il s’y dévoile au gré des faisceaux tout un univers de papier, faisant naître des silhouettes de dentelle, bientôt actrices de saynètes en mouvement. Chacun devient maître marionnettiste d’un théâtre d’ombres miniature… puis est invité à assister à de petites formes animées en pop‑up, histoires muettes et décalées, en écho aux oeuvres exposées.
Avec cette déambulation poétique de papier, Lukasz Areski laisse une part belle à l’imaginaire de chaque spectateur, acteur à part entière d’un dispositif fourmillant de petites fictions à s’inventer.
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