« Le rap me donne, nous donne un grand pouvoir ; on peut tout exprimer de cette façon » affirme Fang the Great, le jeune Français qui ouvre la soirée. Le rap permet ainsi à Raashan Ahmad de dénoncer, sur son nouvel album, les assassinats d’Afro-Américains par des policiers aux Etats-Unis. Appuyé par une infaillible section rythmique, il s’inscrit dans une prestigieuse dynastie de prophètes du jazz, de poètes et de poétesses de la soul. Tel est le pouvoir du rap : avec des mots sans cesse renouvelés, continuer d’attirer l’attention sur des maux qui n’ont pas d’âge.
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