Par Patrick Crossonneau
Vernissage le samedi 29 février 2020 à 19h - Entrée libre
« C’est dans mon atelier, véritable jardin des solitudes, que mes productions plastiques sont des reflets de mes images mentales.
L’encre ductile coule sur le papier mouillé ; la tache se déplie, se contorsionne, se déploie. Dilution, mouvements imperceptibles sur la feuille, pliée ou non. Puis tout se fige, en apparence ; le chaos matériel se fixe, des images acheiropoïètes laissent l’imaginaire faire ses choix quant aux référents possibles.
Des dessins faits de sécrétions noires et grises s’organisent tels des objets à fractales.Le temps, omniprésent, est un matériau que je travaille au même titre que le papier et l’encre. Les encrages et les pliages sont des temps d’introspection, fondamentaux et nécessaires. Loin de l’instantanéité des choses actuelles, ces temps sont comme des pauses, des arrêts sur image qui permettent de réfléchir à sa condition d’homme citoyen dans une société où l’individu semble se perdre. »
Patrick Crossonneau
Plus d'information sur le site de [l'Espace Philippe Noiret](http://Par Patrick Crossonneau Vernissage le samedi 29 février 2020 à 19h - Entrée libre « C’est dans mon atelier, véritable jardin des solitudes, que mes productions plastiques sont des reflets de mes images mentales. L’encre ductile coule sur le papier mouillé ; la tache se déplie, se contorsionne, se déploie. Dilution, mouvements imperceptibles sur la feuille, pliée ou non. Puis tout se fige, en apparence ; le chaos matériel se fixe, des images acheiropoïètes laissent l’imaginaire faire ses choix quant aux référents possibles. Des dessins faits de sécrétions noires et grises s’organisent tels des objets à fractales.Le temps, omniprésent, est un matériau que je travaille au même titre que le papier et l’encre. Les encrages et les pliages sont des temps d’introspection, fondamentaux et nécessaires. Loin de l’instantanéité des choses actuelles, ces temps sont comme des pauses, des arrêts sur image qui permettent de réfléchir à sa condition d’homme citoyen dans une société où l’individu semble se perdre. » Patrick Crossonneau Plus d'information sur le site de l'Espace Philippe Noiret)
Source : Open Agenda
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