Nous sommes dans un moment où toute la jeunesse est secouée de révolte contre une société qui lui paraît injuste, obsolète, inégalitaire, répressive, anti fraternelle. Cette société à bout de souffle que nous dépeint Dostoïevski, c’est la nôtre : celle qui tend difficilement vers le changement, une société où plus rien ne semble possible, sans avenir et pourtant où tout devient possible parce que sans espoir. Dans les contraintes qui structurent et étouffent chaque être humain, elle cherche d’où vient et où le mène son désir d’émancipation, d’affirmation et de liberté.
A travers ces 4 épisodes, ces 4 parcours initiatiques, ces 4 personnages en quête de liberté dans la sphère familiale, sociale, morale et idéologique, Anne Barbot plonge dans la simplicité, le vivant, l’analyse des émotions extrêmes de l’écriture de Dostoïevski et surtout dans la tendresse qu’il porte aux petits de ce monde.
« Avec simplicité, sobriété et ingéniosité, Anne Barbot adapte à la scène la première grande oeuvre de Fiodor Dostoïevski et fait résonner haut et fort les destins sacrifiés des Humiliés et offensés d’hier, d’aujourd’hui et de demain. » L’œil d’olivier
« Et comment ne pas voir à travers ces personnages très dostoïevskiens, un reflet de l’immémorial conflit qui oppose les puissants aux idéalistes, le plus souvent les vieux aux jeunes, comme ce fut récemment le cas à l’assemblée nationale en France avec la visite de Greta Thunberg » La provence
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