Un souffle romantique déferle sur le dernier concert de la saison en trois œuvres de musique de chambre à géométrie variable. Avec Franz Schubert, le tragique s'invite dans le quatuor Quartettsatz de 1802, inachevé comme la plupart des œuvres de cette année de crise. La tonalité d' ut mineur du premier mouvement (le seul complètement mené à terme) est caractéristique de l'angoisse à laquelle est en prise le compositeur. Felix Mendelssohn est lui aussi marqué par le tragique quand il écrit son premier quintette : son ami d'enfance Eduard Rietz vient de mourir. Mais si le compositeur n'a que 17 ans, il déploie déjà une ampleur beethovénienne doublée d'une écriture audacieuse. Enfin, dans son premier sextuor à cordes, surnommé Sextuor du printemps, Johannes Brahms manifeste une fougue juvénile, faisant jaillir idées musicales et fulgurances poétiques. musique classique / grande salle / Franz Schubert « Quartettsatz », quatuor à cordes en ut mineur nº 12, D. 703 Felix Mendelssohn Quintette pour cordes nº 1, op. 18 Johannes Brahms Sextuor à cordes nº 2, op. 36 Trio Opus 71 : Pierre Fouchenneret violon, Nicolas Bône alto, Éric Picard violoncelle & invités / durée env. 1h20 entracte compris Production Théâtre 71 - SN Malakoff
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