Par IOAN-AUREL POP, Recteur, professeur d’histoire médiévale, Président de l’Académie roumaine.
À partir du XVIe siècle, l’influence de l’Occident latin et néolatin devient plus forte en Transylvanie, en Valachie et en Moldavie, ce qui restreint l’aire du slavisme culturel chez les Roumains. Les chroniqueurs du XVIIe siècle écrivent en
roumain, Dimitrie/Démètre Cantemir, prince régnant de la Moldavie en 1710-1711, est un précurseur des Lumières, membre de l’Académie de Berlin, qui rédige ses œuvres en roumain, en latin et en autres langues, alors que l’union des Roumains transylvains à l’Église de Rome (1697-1701) et l’École Transylvaine – le principal courant roumain propageant les idées des Lumières – rapprochent davantage la culture roumaine de l’Occident.
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