Entrez dans la fête, venez revivre l'ambiance, chaparder quelques bribes de conversations, chalouper sur la musique du bal... Antoine Martin applique un style brillant et un humour sans faille à la recherche d'une littérature qui ne se prend pas au sérieux. Deux hommes attendent, sans excessive impatience, l'explosion de la bombe qui revient de l'imminence du premier lâcher de taureaux. A couvert des cornes, leurs dames causent aussi. Boum, les taureaux sont lâchés. Que la fête commence : les attractions foraines, le bal, l'apéro mousse, la course camarguaise, la pétanque, la gardianne, les touristes, la bagarre... Tandis que toutes les générations dansent au son de l'orchestre, que le type de la disco-mobile hurle dans son micro Faites du bruit, que Momo donne un coup de main au bar, eh bien le commun des mortels, appelons le Codémor, lui, a décidé d'y aller mollo, la fête est encore longue et il n'a plus vingt ans. Et puis le réveil sonne et c'est déjà lundi... Crédit photo : Telemac
0 Commentaire Soyez le premier à réagir