« Dans le cadre de mon projet "Une année en révolution", j’ai été invitée par l’Université de Montpellier à venir passer du temps sur les campus au printemps 2020, à y rencontrer des étudiant.e.s, des enseignant.e.s -chercheur.e.s et du personnel administratif, à écrire avec eux lors d’une série d’ateliers du soir, à discuter avec eux de leur vie, de leur parcours, de ce qui les avait mené ici, ce jour-là, à faire ce qu’ils et elles faisaient. Dans nos vies respectives comme dans les grandes découvertes scientifiques, qu’est-ce qui appartient à notre volonté, et qu’est-ce qui appartient au hasard ? Le hasard, c’est-à-dire à un assemblage de conjonctures, heureuses ou malheureuses, avec lequel on doit bien se débrouiller de toute façon ? Est-ce qu’on décide vraiment de ce qui (nous) arrive ? Est-ce qu’au contraire, les choses existent seulement parce que nous les appelons de toute notre volonté à exister ? Dans nos vies respectives comme dans le cours de l’Histoire, hasard et volonté ne seraient-ils pas finalement les deux faces d’une même pièce ? Ces révolutions qui arrivent, dans nos vies, dans le monde, dans les découvertes scientifiques, sont-elles appelées de nos vœux ? inéluctables ? impossibles à prédire ? synthétisées de toutes pièces par la volonté humaine ? purs fruits du chaos et du hasard ? ou bien tout cela à la fois ?
Avertissement : aucune réponse ni certitude n’est contenue dans ces pages. Le fait de ne pas trouver de réponse certaine n’a jamais empêché personne de chercher, de penser, ni de rêver ; et c’est aussi comme ça que les choses arrivent. » Raphaëlle Bouvier.
Raphaëlle Bouvier a d’abord suivi un cursus d’études littéraires (Khâgne/Hypokhâgne) et puis elle a obtenu un master d'histoire, durant lequel elle a travaillé sur la prostitution et l'ordre public à Marseille au 19ème siècle. Elle a intégré en 2008 la formation professionnelle du Théâtre des Ateliers d'Aix-en-Provence, où elle a rencontré Maxime Potard. Elle aime l'écriture d'investigation poétique et documentaire, premières publications parues en 2015 et 2016 (« et si vous croyez assez, peut-être il y aura un poney », « Généalogie d’une histoire ratée » et aussi une database poétique co-écrite avec Maxime Actis :
[https://sansvouloirvousoffenser.wordpress.com/](https://sansvouloirvousoffenser.wordpress.com/))
Maxime Potard a étudié au Conservatoire National de Région de Bordeaux, il y a passé trois ans, il a joué du Tchekhov et du Racine, mais a aussi découvert Emmanuel Adely. Ensuite il est venu à Aix-en-Provence pour intégrer la Formation Professionnelle d'acteurs du Théâtre des Ateliers, la Compagnie d'Entraînement. Il y a compris que ce qu'il aime, c'est la poésie contemporaine, ce qu'il aime, c'est se prendre pour un peintre et créer de grandes fresques sonores qu'il joue dans son salon, puis derrière des pupitres, puis sur des tables, puis sur des podiums rétro-éclairés, et puis en dansant maintenant.
Roman Gigoi commence jeune la clarinette, par un cursus en musique classique à Toulouse. Plus tard, il se rapproche peu à peu du jazz, des musiques amplifiées et contemporaines. Adolescent, il commence à jouer en groupe, très fort dans des garages. Puis il se consacre à la pratique du saxophone, de la clarinette basse et de gros synthétiseurs bourrés d’électronique, rencontre la poésie sonore du (futur) Détachement International du Muerto Coco, collectif dont il accompagne (humainement d’abord) la naissance et la formation. Aujourd'hui, il est interprète et arrangeur pour différentes formations du sud français, travaille comme compositeur pour plusieurs compagnies de théâtre et de danse, et a créé un spectacle solo « Bien, reprenons ».
Charlotte Perrin de Boussac Charlotte Perrin de Boussac a été formée au sein de la Compagnie Maritime de Montpellier, dirigée par Pierre Castagné, alors qu’elle était déjà diplômée de Lettres et d’Arts du Spectacle.
Elle joue dans des registres très différents : Misterioso 119 (K.Kwahulé), Lysistrata (Aristophane), Les secrétaires, création originale de Pierre Castagné. Par ailleurs, elle donne des cours de théâtre s’adressant autant aux jeunes qu’aux moins jeunes (milieu scolaire, maison de retraite, etc…).
En 2012, elle crée sa propre compagnie de théâtre, la Cie Les Toiles Cirées.
Source : Open Agenda
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