Céréaliers, meuniers, boulangers, formateurs, chercheuses en sciences sociales ou en agronomie, céramiste, typographe, designers, artistes... Ensemble, nous nous demandons comment les différents modes de productions du pain modifient la nature du lien social ? Le rapport au travail ? Quel(s) impact(s) ont-ils sur les modes de vie ? Le goût ? Sur la relation à la nourriture ?
Du pain de Didier, au pain de mie sans croûte industriel, en passant par celui du paysan-boulanger ancien ingénieur en reconversion... Nous vous invitons à gouter le pain et ses mille et une variations pour comprendre toutes les nuances intermédiaires entre le pain au levain et le pain à la levure, entre le pain politique et le pain démagogique, entre le pain brun et moucheté et le pain blanc immaculé , entre le pain acide et croustillant et le pain moelleux et sucre .
Avec ces textes et portraits audiovisuels, peintures, photographies, sculptures, céramiques, nous vous invitons à écouter, croquer et déglutir, à vous demander ce que l’on mange, là-bas, en Bretagne avec Gilles et là, avec le boulanger du village, et ici dans l’usine de pain de mie. Qu’est- ce qu’ils mangent ?
Mâcher ou avaler ? Mastiquer le sujet jusqu’à la dernière bouchée ou gober tout rond ce qu’on nous en dit ?
Source : Open Agenda
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