Émilie Valantin choisit de rester fidèle à Perrault en articulant son adaptation autour de trois contes, à la manière de Ravel pour le ballet des « Contes de ma mère l’Oye » : Une fois la Princesse déposée dans son lit, ses rêves font surgir l’histoire du Petit Poucet, puis un autre conte de Perrault moins connu, Les Fées. Sans attendre cent ans, et seulement le temps du spectacle, le Prince arrive pour réveiller la Belle au bois dormant. Cette succession d’extraits donne du rythme au récit. Les jeux d’ombres et de marionnettes sont accompagnés de musiques baroques et de la Renaissance, exécutées à la vielle à roue. Le bourdonnement de la vielle fait voyager le public dans le temps, jusqu’à l’époque de Perrault, fin XVIIe siècle, où commença l’âge d’or de cet instrument. Pour les confier à des comédiens manipulateurs chevronnés, Émilie Valantin s’est risquée à la création des ombres, quoiqu’elle soit profondément liée à la marionnette en volume et en costume. Il faut dire qu’elle a créé environ 2 000 personnages durant sa longue carrière. Ses 45 spectacles ont été programmés dans de nombreux lieux prestigieux, en France et à l’étranger.
Extraits de contes de Charles Perrault
Interprètes
Marc Bernad, Pierre Saphores et Maud Vandenbergue
Adaptation et mise en scène
Émilie Valantin et Jean Sclavis
Construction décor, ombres et marionnettes
Tiphaine Haouy et Patrice Balandreaud, François Morinière (Atelier de la Cie Émilie Valantin)
Musique et adaptation musicale
Marc Bernad, vielliste.
Source : Open Agenda
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