Un palimpseste (en grec ancien : “gratté de nouveau”), c’est ce vélin qui est gratté pour pouvoir de nouveau être utilisé comme parchemin. C’est un cuir qui ne cesse d’être réécrit. Une peau qui porte les marques de tous les récits antérieurs, des ratures, des grattages et réécritures.
Avec Mon corps palimpseste, le chorégraphe Éric Oberdorff signe le dernier volet de son cycle Traces, un travail entamé en 2013, autour de la mémoire, des souvenirs, de leurs empreintes sur les corps et leurs impacts sur les parcours. Il explore ces traces que l’homme laisse sur son propre corps, sur les corps des êtres rencontrés, ainsi que sur les lieux traversés. Les dé-formations causées par le vécu. Les trois interprètes de la Compagnie Humaine (Cécile Robin Prévallée, Luc Bénard, Delphine Barbut) scrutent ces cicatrices, ces mémoires inscrites sur leurs peaux. Ils tissent et détissent les gestes, jusqu’à l’inconscience. Les mouvements s’inscrivent sur leurs corps puis sont grattés, réduits à l’essentiel. Le temps fait ressurgir certains des éléments que l’on croyait effacés. Il est symbolisé par l’évolution de l’installation plastique d’Aurélie Mathigot, et par la musique envoûtante, toute en slides de guitare électrique imaginée par Anthony Rouchier.
Concept & chorégraphie
Eric Oberdorff
Danseurs
Cécile Robin Prévallée, Luc Bénard
Musicienne
Delphine Barbut
Composition
Anthony Rouchier aka
A.P.P.A.R.T
Scénographie
Aurelie Mathigot
Costumes
Aurélie Mathigot, Éric Oberdorff
Lumières
Arnaud Viala
Production déléguée
Compagnie Humaine
Source : Open Agenda
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