Il fut un temps où de jeunes filles fort obéissantes se sacrifiaient pour sauver leur père. L'une d'elles fut même vouée à épouser la plus repoussante des bêtes. Or, comme rien n'est joué d'avance et que l'espoir meurt toujours en dernier, la belle fit contre mauvaise fortune bon coeur, déjoua les apparences et dénicha sous la masse de poils et de muscles, la vraie beauté. Magie d'une rencontre où deux solitudes croisées brisent les sortilèges. BAL s'aventure dans le plus enchanté des contes pour l'enfance, où le monstre questionne l'humain, comme le sphinx autrefois. « Le monstre se fit entendre. Un bruit effroyable, causé par le poids énorme de son corps, par le cliquetis terrible de ses écailles et par des hurlements affreux, annonça son arrivée. En voyant approcher la Bête, qu'elle ne put envisager sans frémir en elle-même, la Belle avança d'un pas ferme, et d'un air modeste salua fort respectueusement la Bête. Cette démarche plut au monstre. Se retournant vers la Belle, il lui dit : Bonsoir, la Belle ». La Belle et la Bête roman précieux Madame Suzanne de Villeneuve XVIIe siècle Par la Cie B.A.L. Adaptation & mise en scène Thierry VINCENT / Jeu Élise CLARY , Élodie TAMPON-LAJARRIETTE , Thierry VINCENT
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