Au début des années 1960, l’art cinétique s’impose partout en Europe avec un double crédo : déstabiliser la perception et démocratiser l’art. Peintures à illusions d’optique, reliefs à lumière motorisés, et environnements à vertige offrent des expériences de plaisir et d’inconfort. Baptisé « Op Art » en 1964, cet art d’avant-garde, si populaire, rencontre un succès retentissant auprès du grand public. Art du mouvement et de la lumière, le cinéma est, quant à lui, à la fois un prédécesseur, apte à sublimer ses jeux visuels, et un suiveur, qui cherche à le vampiriser par désir de modernité.
Source : Open Agenda
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