Riche bourgeois, Monsieur Jourdain tente d'acquérir les manières des « gens de qualité ». Pour se faire, il se lance dans l'apprentissage des armes, de la danse, de la musique et de la philosophie, indispensables à la condition de gentilhomme. Il fait entrer dans sa maison des personnages qui vont se jouer de lui, profitant de sa naïveté et de sa bourse. En 1669, Louis XIV, piqué au vif par un ambassadeur de l'empire Ottoman qui adopte une attitude méprisante face à l'accueil éblouissant que lui a préparé le Roi Soleil, cherche alors le moyen de ridiculiser les moeurs de cet adversaire. Pour cela, il fait appel à Molière et lui demande de travailler à une turquerie, esthétique très en vogue à l'époque, qui aboutira à la comédie-ballet du Bourgeois Gentilhomme. Luca Franceschi transpose les turqueries et les adapte à l'esthétique bollywoodienne. Il pose ainsi la question de ce que peut représenter cette industrie du cinéma musical indien dans notre imaginaire occidental. Ce choix de mise en scène fait aussi référence à la comédie-ballet qui peut être considérée comme l'ancêtre de la comédie musicale, omniprésente dans le cinéma indien.
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