Anachronique pour une époque qui veut oublier la guerre en se plongeant dans la frénésie des années folles, cette œuvre poignante choisit le chemin de l’intériorité et de la profondeur. Elle témoigne d’une écriture musicale typiquement française, où la densité presque symphonique sert avec puissance l’expressivité.
Près de cent ans plus tard, Florentine Mulsant, nourrie aux influences esthétiques de l'École française du xxe siècle, professe elle aussi, avec son quatuor à cordes op.47, un attachement à l'expressivité, à la fermeté du dessin formel et à la liberté du langage.
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