« Tu vois, de bien regarder… je crois que ça s’apprend ». Hiroshima mon amour
Ce projet chorégraphique est un regard sur notre monde où la rencontre des cultures et des pensées est noyée sous les vagues vertigineuses d’intérêts ou de combats aveuglés. S’appuyant en partie sur le film et le livre Hiroshima mon amour, et sur son histoire tragique connue de tous, ce projet place la mémoire et le souvenir au cœur de la création par un certain rythme de l’effacement et de la transformation. Le scénario, bien que je m’en éloigne clairement, et les dialogues sont d’une actualité saisissante. « Ça recommencera… dix mille soleils… une ville entière sera soulevée de terre… il ne faut pas négliger l’importance de la mémoire… » Je souhaite propulser dans nos corps cette tension, ces attentes, ces obsessions, ces rythmes portés dans le film par les mots, les sons et le sens. Tout comme dans le film où la réalité atomique est en arrière-fond, peu visible à l’écran mais constante, le film sera présent dans la pièce tel un souvenir qui s’efface, se transforme, laissant place à une réalité toujours présente aujourd’hui : Ils n’ont rien vu de ce monde prêt à exploser. Thomas Lebrun
Centre chorégraphique national de Tours
Chorégraphie Thomas Lebrun
Interprétation Maxime Camo, Raphaël Cottin, Anne-Emmanuelle Deroo, Karima El Amrani, Akiko Kajihara, Anne-Sophie Lancelin, Matthieu Patarozzi, Léa Scher, Yohann Têté
Musiques Georges Delerue, Giovanni Fusco, Hibari Misora…
Création boro Rieko Koga
Costumes Jeanne Guellaff
Lumière Françoise Michel
Son Mélodie Souquet
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