Une Leçon de ténèbres au XXIe siècle due à Stefano Gervasoni, les textes énigmatiques de Leonard de Vinci mis en musique par Beat Furrer, les souffles et les chuchotements de l’oeuvre de Kaija Saariaho : quand les voix sont magnifiées par l’électronique.
L’œuvre de Stefano Gervasoni se rattache à l'histoire des Leçons de ténèbres, genre musical liturgique créé en France au XVIIe siècle. Au chœur symphonique s'intègre un traitement électronique en temps réel et en temps différé qui permet d’ajouter au chœur réel un chœur virtuel. Les quatre Enigma de Beat Furrer s’appuient sur les textes visionnaires de Leonard de Vinci, qui décrivent des événements quotidiens ayant trait au rêve ou au feu. Ce concert vocal s’achève sur l’œuvre de Kaija Saariaho, qu’elle présente ainsi : « Nuits, Adieux traite du chant, du souffle, du chuchotement, de la nuit et de l'adieu. Deux sources différentes ont été utilisées pour les textes: des extraits du livre de Jacques Roubaud Echanges de la lumière et un fragment du roman de Balzac Séraphîta. »
Lieu : Salle des concerts - Cité de la musique
Thomas Goepfer
SWR Vokalensemble Stuttgart
Yuval Weinberg
0 Commentaire Soyez le premier à réagir