De 18h00 à 19h30
Pour Pierre-Louis Faloci, le choix de faire le métier d’architecte est né d’une « obstruction visuelle ». L’édification d’un immeuble devant la maison familiale a effacé pour lui, à l’âge de 13 ans, « la vue de son enfance » sur Nice, la baie, la mer, le rocher, les collines, les pré-Alpes.
Ce « choc optique » va accompagner toutes ses recherches sur la question de l’architecture et du paysage comme un tout. Recherches qui vont porter particulièrement sur la culture du regard dans l’histoire de l’art, l’origine de la perspective, la photographie et surtout une certaine forme de cinéma.
Ainsi, à travers l’enseignement et les projets, sont nées plusieurs convictions qu’il présentera :
- L’histoire sourde du lieu (composer avec les traces oubliées de l’histoire)
- L’esthétique de la menace (composer avec l’inondabilité, la pollution, le bruit, la récupération, la catastrophe, l’architecture de l’urgence)
- L’éclatement contemporain de la chambre obscure
- La notion de sédimentation optique (prendre conscience que toute intervention architecturale et paysagère a un impact sur le proche, le moyen et le grand paysage).
Source : Open Agenda
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