En collaboration avec Elias Sanbar, qui tient le rôle du récitant, le compositeur Franck Tortiller adapte à la scène Et la terre se transmet comme la langue, long poème épique de Mahmoud Darwich d’une extraordinaire musicalité.
Inclus dans le recueil Au dernier soir sur cette terre (Actes Sud), Et la terre se transmet comme la langue a été écrit par Mahmoud Darwich à Paris en 1989, durant la première Intifada. Traduit en français par Elias Sanbar, il prend la forme d’un long poème épique en prose chantant le destin d’un peuple voué à l’exil et à la guerre. À présent, le compositeur Franck Tortiller fait jaillir sur scène ce texte majeur de l’écrivain palestinien, en collaboration avec Elias Sanbar, sous forme d’une création musicale à l’instrumentation étoffée dans laquelle la voix, parlée ou chantée, tient une place essentielle. De Mahmoud Darwich, Franck Tortiller dit : « Sa parole résonne, chante, danse, vit. C’est une musique, les mots sont des mélodies, les phrases des harmonies. »
Lieu : Salle des concerts - Cité de la musique
Yves Torchinsky
Joël Chausse
Elias Sanbar
Maxime Berton
Patrice Héral
Misja Fitzgerald Michel
Franck Tortiller
Dominique Devals
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