Le pianiste et compositeur franco-argentin Gerardo Jerez Le Cam présente sa nouvelle création et le nouvel album Miniaturas lunares publié par Label Ouest/L'Autre Distribution au Studio de l'Ermitage avec son quartet composé de Iacob Maciuca (violon), Mihai Trestian (cymbalum) et Manu Comté (bandonéon). Il a invité la chanteuse soprano Anne Magouët pour cette nouvelle aventure.
Miniaturas lunares est une expérience acoustique qui établit des ponts entre les musiques populaires, classiques et contemporaines. Une succession de fragments sonores très courts, d'histoires minimales qui s’enchaînent. Ces miniatures alternent des poèmes, des chansons et des morceaux de musique instrumentale.Gerardo Jerez Le Cam a imaginé une série de musiques extrêmement légères et éphémères. Des moments de vie très intimes où l’on s’attache au présent pour que le temps s’allonge et devienne élastique. Des instants de joie, de mélancolie, de surprises, d’humeur mais aussi des instants nostalgiques qui se succèdent vertigineusement.
« Avec ses miniatures lunaires, Gerardo Jerez Le Cam nous invite à un voyage en humeurs acoustiques. Quarante quatre petites pièces comme autant de petites perles lunaires, de pétales poétiques, de petits bouquets d'artifice, tantôt doux, tantôt incandescents. Tels des haïkus, les poèmes courts de Gerardo Jerez Le Cam nous proposent, dans son univers teinté de jazz tango-balkanique, des jaillissements dynamiques, des climats plus apaisés, des humeurs plus sombres, toujours prêts à rebondir grâce à la virtuosité des quatre instrumentistes et la palette vocale de belle ampleur de la soprano Anne Magouët. Du tango au jazz, des sources balkaniques aux racines classiques ou romantiques, la musique raffinée de Gerardo, incarnée en espagnol et en français par Anne Magouët, nous plonge dans un labyrinthe de sensations, entre lyrisme profond et poésie agile. Il y est question du monde, de voyages, de migrations, de rencontres, d'espoirs, comme des bouteilles lancées à la mer pour imaginer un monde meilleur, sous la bienveillance des astres. A l'exact inverse d'un concert-zapping, miniaturas lunares se déguste comme un cocktail de mignardises musicales, avec l'humain au coeur, et qui prend toute sa saveur une fois le parcours accompli. »
Maurice Cosson, ancien directeur de l'arc et de la Soufflerie à Rezé.
Source : Open Agenda
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