Moment clé de l’histoire de l’art, la création du Sacre du printemps à Paris en 1913 fut l’occasion d’un scandale mémorable. Plus d’un siècle plus tard, la musique de Stravinski n’a rien perdu de sa fureur dévastatrice et de son pouvoir de fascination.
Les meilleurs orchestres et les chefs les plus en vue s’intéressent déjà à Eiréné (du nom de la fille de Zeus et Thémis, qui personnifie la paix), œuvre de 2017 de Guillaume Connesson, un des compositeurs français les plus joués. Après l’Orchestre du Concertgebouw d’Amsterdam et Daniel Harding (pour la création new yorkaise en février 2019), l’Orchestre national d’Île-de-France et Tito Munoz s’emparent de cette partition séduisante, dans laquelle on a pu voir l’influence de Debussy. Le jeu expressif de Caroline Goulding, ancienne élève de Christian Tetzlaff et lauréate des Sommets Musicaux de Gstaad, trouve dans le Concerto pour violon de Beethoven un matériau à sa mesure, avant que le Sacre du printemps ne déclenche des tempêtes.
Lieu : Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
Tito Muñoz
Orchestre National d'Ile-de-France
Caroline Goulding
0 Commentaire Soyez le premier à réagir