Joshua Bell en démonstration dans le Concerto pour violon de Sibelius, avant l’exaltante et douloureuse odyssée que constitue la Dixième Symphonie de Chostakovitch.
Le violon de Joshua Bell libère le lyrisme vibrant du Concerto de Sibelius, dont l’aura n’a cessé de croître depuis sa création à Berlin en 1905 sous la baguette de Richard Strauss. Quarante-huit ans plus tard, le public de Leningrad découvrit la Dixième Symphonie de Chostakovitch, dont les ombres errantes s’effacent pour laisser place à l’ironie des phrasés et au tranchant impitoyable des accents. Achevée quelques mois après la mort de Staline et huit ans après la précédente, cette symphonie, l’une des plus puissantes du siècle, correspond à une période de grande tension dans la vie de Chostakovitch et se nourrit de nombreuses résonnances personnelles.
Lieu : Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
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