Articulé par une série dodécaphonique, le Concerto « À la mémoire d’un ange » se compose de deux mouvements. Le premier, qui cite un air populaire de Carinthie, est un portrait volubile de la pureté de Manon, tandis que le deuxième, marqué par la tragédie et le fatum, évoque la maladie et la mort, jusqu’à la citation rédemptrice d’un choral de Bach, « Ô Éternité, parole du tonnerre ! ».
Au fil de ses cinq mouvements, l’imposante Symphonie n° 5 de Mahler propose un parcours de l’ombre, avec sa marche funèbre introductive, à la lumière récapitulative du Finale. Au milieu, le lyrisme statique de l’illustre Adagietto bouleverse par sa somptuosité harmonique et l’expression d’une douleur en voie d’être surmontée.
Lieu : Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
Renaud Capuçon
Michael Tilson Thomas
Orchestre de Paris
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