Probablement inspiré par un texte de Maeterlinck, le Scherzo fantastique constitue une démonstration de technique qui préfigure déjà la palette orchestrale de Stravinski. L’influence de Tchaïkovski s’y fait encore sentir, dont le Concerto pour piano n° 1, aussi virtuose que populaire, s’assimile à un vaste poème épico-lyrique. Œuvre de tous les superlatifs, saturée de références littéraires, la Symphonie fantastique de Berlioz se déploie enfin comme l’autobiographie musicale de l’artiste romantique. Avec son orchestre pléthorique et sa célèbre « idée fixe », elle fait alterner féérie, motifs pastoraux et réminiscences galantes, avant que le Dies Irae et la « marche au supplice » ne ramènent le destin au premier plan, dans une extraordinaire apothéose musicale.
Lieu : Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
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