Dans le cadre du festival Le Printemps des Rues.
Dans un clair obscur, une mystérieuse entité nous fait face. Empruntant à l’animal, au minéral comme au végétal, cette chimère va muter, se déployer, interagir avec son environnement. Convié à épier cette intimité, le spectateur est saisi par de furtives apparitions : le duo se déploie et se contracte, faisant naître des figures abstraites et évocatrices, tels des Phasmes sans queue ni tête... L’acrobatie, convoquée par touches, décuple les possibilités et renverse les forces par des jeux d’équilibre et de symétrie, à la recherche d’un centre de gravité commun. L’autonomie, lentement apprivoisée, réaffirme peu à peu la singularité humaine. Les personnages se découvrent et se dévoilent, sensuels et inquiétants, brutaux et fragiles.
Source : Open Agenda
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