Changement d'horaire : suite à l'instauration d'un couvre-feu en Île-de-France, ce concert débutera à 18h30 au lieu de 20h30. Vos billets restent valables.
En 1919, le dadaïste Erwin Schulhoff construisait toute une sonate sur le geste érotique. D’autres lui emboîtent le pas aujourd’hui, explorant les liens intimes entre musique et sonorités du désir.
Dans Sonata Erotica (1919), Erwin Schulhoff fait passer la fameuse performance de Meg Ryan dans Quand Harry rencontre Sally pour une pâle imitation. Cette célébration de l’orgasme féminin donne le ton de ce concert qui fait la part belle aux interjections coïtales. Dans sa Récitation n° 9, Georges Aperghis dresse le portrait d’une femme emplie de désir. Pour Public Privacy #ARIA, Brigitta Muntendorf gèle dans le temps des bribes vocales tour à tour soupirantes, gémissantes ou chantantes pour reconstituer de toute pièce un chant d’amour ambigu. De leurs côtés, François Sarhan joue avec une bouche vidéo et Laurie Anderson interroge la Langue d’amour. À l’autre bout du spectre, Pierre Jodlowski se joue des orgasmes hyperboliques du porno…
Lieu : Amphithéâtre - Cité de la musique
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