Animé par Claude Frigiotti
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Pierre Pradervand dit cela dans son livre "se faire le cadeau du pardon", au sujet du pardon :
Alors, la prochaine fois que vous aurez à pardonner à quelqu'un, voire une situation (comme le chômage endémique dans votre région), posez-vous la question : est-ce que je m'aime assez pour « me laisser rentrer dans le flot de l'amour et de la vie » pour y reprendre la belle définition du pardon d'Edith Stauffer ? Est-ce que je m'aime assez pour laisser passer le passé et son poids de douleur (cela signifie abandonner l'espoir d'un meilleur passé) ? Est-ce que je m'aime assez pour assumer la responsabilité totale de ma vie et de ma santé au lieu de me poser en victime ? Est-ce que je m'aime assez pour faire confiance à l'existence et à moi-même et dire un grand OUI à la vie ?
Et a contrario, quand je refuse de pardonner, est-ce que j'ai pris conscience du fait que je fais le choix de souffrir (inconsciemment sans doute) ? C'est un acte de cruauté envers moi-même. Car comme le souligne le Dr Jampolsky : « Refuser de pardonner, c'est choisir de souffrir». C'est choisir d'être victime. C'est choisir (inconsciemment une fois de plus) de faire dysfonctionner mon système immunitaire. C'est choisir de dire NON à la vie et de rester coincé dans mon passé, comme si je pouvais y changer quoi que ce soit. D'accepter, même passivement, le programme du non-pardon, c'est non seulement une douloureuse punition qu'on s'impose à soi, c'est presque une forme d'automutilation. Mutilation de sa joie de vivre, de la liberté intérieure et de la paix « qui dépasse toute compréhension» qu'amène la voie royale du pardon ».
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