Les Curiosités du Bikini vol.45 : ASCENDANT VIERGE + SILLY BOY BLUE + SALLY - Le Bikini

Le

De 17:30 à 23:30

Le Bikini

Rue Théodore Monod
31520 Ramonville Saint-Agne

6€ / gratuit pour les adhérents

ASCENDANT VIERGE

Ascendant vierge est un duo transnational et transmusical basé à Bruxelles, créé parla chanteuse et performeuse goth-pop Mathilde Fernandez et le DJ et producteur Paul Seul, co-fondateur de l’emblématique collectif Casual Gabberz.

En astrologie, l’ascendant vierge est reconnu pour sa prudence et son côté très ordonné. Une analyse qui a de quoi étonner lorsque l’on se penche sur le tout premier morceau du duo, Influenceur en 2019, véritable mini-tube des dancefloors. 
 
Après la sortie des singles "Faire et Refaire » et "Où sont nos rêves? » en 2020, ascendant vierge dévoilera son tout premier mini-album “Vierge”  le 9 octobre prochain sur le label allemandLive From Earth. Ce mini-albumde 7 titres dessine les contours d’une nouvelle pop hybride et audacieuse où la chanteuse Mathilde Fernandez et le producteur Paul Seul s’amusent à pulvériser les codes du genre, tant visuellement que musicalement, invitant le dancefloor et le baroque à se fondre en chansons à l’efficacité redoutable. 

Couplé à ces fulgurances pop céleste, ascendant vierge développe un univers visuel à l’image futuriste et euphorisante, cyberpunk et digital, illustré par des courts métrages ambitieux aux côtés de réalisateurs aux parti-pris marquants (Kevin Elamrani-Lince, Golgotha, Aymeric Bergada Du Cadet…).


SILLY BOY BLUE

La chanson a été enregistrée en mai 68 par un jeune chanteur inconnu : David Bowie. Elle parle d'un garçon qui brise les règles, dans une luxuriance irréelle. La chanson s'appelle Silly Boy Blue et son titre, comme son invitation à l'insoumission, ne sont pas tombés dans l'oreille d'une sourde. Ana Benabdelkarim n'était bien sûr pas née quand Bowie se frottait, dans la démesure, à son héros Scott Walker. Mais ce goût du risque, cette ambition musicale illimitée, cette prise de liberté avec les conventions ou le genre, cette mélancolie joyeuse résonnent encore très fort dans les rêves de la jeune chanteuse, compositrice, multi-instrumentiste et productrice déjà repérée au sein des Nantais Pégase. A son tour, elle incarne aujourd'hui le Silly Boy Blue de Bowie, transformant ce titre en nom et ses fantasmes en réalités augmentées. 

Le premier album de Silly Boy Blue abritera douze chansons, qui ont choisi de ne pas choisir : certaines n’auront besoin que du redoutable guitare/voix, d’autres au contraire nécessiteront le faste des arrangements et des rythmiques. Enregistré d’abord à Paris avec Apollo Noir, puis en Haute-Normandie au studio 33, avec l’addition de Sam Tiba de Club Cheval, l’album accueille également trois productions signées Ana. “C’était un choix féministe. Je voulais jouer toutes les guitares, tous les pianos, signer les arrangements et des productions. Je suis geek mais impatiente : la combinaison des deux est ingérable. Ça renforce mon impression d’être en imposture, d’être nulle. Pourtant, même si j’ai des choses à dire en tant que femme-musicienne, j’ai surtout des choses à dire en tant que musicienne.”

C’est ce qui frappe dans ces chansons : leur méticulosité, leur musicalité. Il y est question de montagnes russes émotionnelles, des crushes aux ruptures. Pas étonnant que la mélancolie soit special guest de
tant de chansons de Silly Boy Blue. “Je suis très très très fortement mélancolique. Depuis toujours. Dans ma vie ou dans ma tête, je suis collectionneuse de souvenirs, de dates, de sentiments… Tous liés à des chansons.”

SALLY

Après avoir exploré un terrain très acoustique, Sally a compris, face aux multiples propositions de producteurs notamment en travaillant avec Makeameal qu’elle souhaitait proposer une musique encore singulière dans l’hexagone. Un R’n’B coloré de trap ou de soul, synthétique ou organique, selon les humeurs, permettant à sa voix de jouer sur de multiples intonations. « J’aime me surpasser, dit-elle, je ne veux pas faire de musique d’autoroute ». Amateurs d’easy listening, passez votre chemin ! Même si Sally n’oublie pas pour autant la force des mélodies. Ce sont elles qui nourrissent ses textes francophones, très personnels, où elle raconte « la vie, la dépression, les déceptions amoureuses... la vie!». Du point de vue des textes, elle s’inspire d’artistes comme Lomepal, « pour qui la folie n’est pas un tabou », mais aussi de Kali Uchis, M.I.A, Rosalia ou Kid Cudi. Le détournement des codes, oui, mais il faut toujours, et avant tout, de la sincérité.

C’est ce qu’on entend sur son premier EP Pyaar (amour en hindi) qui s’ouvre sur
« JFLA », hymne d’indépendance féminin qui assume sa peur de l’engagement :
« je me suis cachée dans l’océan de douleur que je me suis créé », regrette-elle.S’ensuit « Plus le temps », aux tonalités plus hip hop. « Puisqu’il faut », lui, narre les séquelles d’un échec amoureux, « état d’ivresse sur la route de la tristesse », tandis que « Corps à Corps » explore le désir et que « Vrille », en parfaite conclusion, explique à quel point il est difficile de se détacher d’une personne toxique. D’après Sally, qui sait de quoi elle parle malgré son jeune âge, la femme doit s’imposer en amour comme au quotidien. Ainsi, elle ne compte pas dissimuler sa bipolarité, et même en faire une force alors que la société réalise enfin que les névroses n’ont rien d’honteux ni de rares. Ce n’est pas un hasard si Fight Club est le film préféré de Sally !

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