Les études postcoloniales ont montré que l’universalisme des Lumières a souvent servi d’alibi au colonialisme occidental. Il s’agit maintenant de décoloniser les esprits. Le risque est de renvoyer chacun à ses origines en lui assignant une identité spécifique. Dans nos sociétés multiculturelles, comment les descendants des colonisateurs et des colonisés peuvent-ils désormais cohabiter et constituer une humanité commune ? Avec Amine Boukerche et Gérad Amicel, membres de la Société bretonne de philosophie. En lien avec l’exposition Son œil dans ma main de Raymond Depardon et Kamel Daoud (jusqu’au 5 janvier)
Source : Open Agenda
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